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Varda, la vérité d’une femme
L’affiche du 72e Festival de Cannes, qui s’est tenu en mai 2019, reprend une photographie prise lors du tournage du premier film d’Agnès Varda, La Pointe courte, en 1954. En pantalon retroussé, chemise et chapeau de paille, la réalisatrice se tient pieds nus sur le dos d’un technicien accroupi, regardant attentivement dans le viseur de la caméra. L’affiche détache cette image de son contexte d’origine et montre Varda dominant un paysage marin aux tons saturés orange et indigo. Elle >>>>>>>
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Rencontrer Varda
Je suis arrivée assez tard au cinéma de Varda, et je dois dire que mon premier visionnage de Sans toit ni loi ne m’a laissé aucun souvenir : il m’a fallu attendre de voir L’une chante l’autre pas pour que le charme opère – au point d’une conversion. Les films d’Agnès Varda donnent, la chose est sue, la force d’oser – et, pour beaucoup, de se mettre à sa suite au cinéma. J’ai eu la chance de pouvoir m’inscrire, en 2017 à la masterclass organisée par Radiofrance >>>>>>>
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Madame Varda : l’Amour et la Mémoire
Pendant presque dix ans, j’ai enseigné un cours sur la Nouvelle Vague à des étudiant.e.s américaines. Au bout que quelques semestres, alors que je n’arrivais plus à visionner un film de Godard ou de Rivette sans rouler des yeux et soupirer d’ennui, j’ai décidé de focaliser ce cours autour des seules œuvres de Demy et de Varda. Nous étions dans les années 2000 et à cette époque, le cinéma français vibrait d’hommages plus ou moins explicites au travail de ce célèbre couple. Il me >>>>>>>
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L’hommage de genre-ecran à Agnès Varda
Contributrices et contributeurs de genre-ecran rendent hommage à la réalisatrice : – Geneviève Sellier avec "Agnès Varda, seule femme cinéaste de la Nouvelle Vague" – Alison Smith avec "Capter le monde" – Azélie Fayolle
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Agnès Varda : "capter le monde"
Agnès Varda était une énergie vitale. Infatigable, intarissable, toujours ouverte, jusqu’à sa 91ème année bien entamée, aux nouvelles expériences et aux nouvelles rencontres. D’abord photographe ; ensuite cinéaste qui annonçait, puis renforçait, la Nouvelle Vague avant de développer une œuvre vaste et variée mais toujours engagée à fond dans la vie vécue ; finalement, et sans délaisser le cinéma, créatrice d’installations artistiques rassemblant objets, images et espaces évocateurs. >>>>>>>
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Agnès Varda, seule femme cinéaste de la Nouvelle Vague
Agnès Varda ne fait pas partie stricto sensu de cette nouvelle génération de cinéastes qui émergent à la fin des années 50, puisqu’elle fait son premier long-métrage, La Pointe courte, en 1954, alors qu’elle a déjà derrière une expérience de photographe de plateau au TNP. Mais le caractère très personnel de ce premier film, à la fois réflexion poétique sur le couple et documentaire sur un village de pêcheurs, ses conditions de réalisation en marge du circuit commercial, en font >>>>>>>
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"La Pointe courte":Agnès Varda « invente » la Nouvelle Vague
Article paru en anglais dans Criteriion en 2008 En septembre 1997, j’ai vu Agnès Varda présenter un tout nouveau tirage 35 mm de son premier long métrage, La Pointe Courte (réalisé en 1954), à un public admiratif de l’Université de Yale. Plus étonnant que les images lumineuses en noir et blanc, Varda prétendait qu’elle n’avait vu pratiquement aucun autre film avant de le faire (après s’être creusé la tête, elle n’avait pu trouver que Citizen Kane). Que l’affirmation de Varda soit >>>>>>>