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Mounir Bondurand Mouawad
Mounir Bondurand Mouawad est docteur en études cinématographiques. Spécialisé en études culturelles, sa thèse « Corps de terreur. Genres, races et sexualités dans les représentations hollywoodiennes du terrorisme (1960-2010) » s’intéresse aux représentations de la violence politique à Hollywood. Chargé de cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, il dirige actuellement les centres universitaires des Universités de l’Illinois et de la Caroline du Nord en France.
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Woman at War
Woman at War est le film que tous les écoféministes attendaient depuis longtemps… sans vraiment le savoir. Halla (Halldóra Geirharðsdóttir) vit à Reykjavik où elle dirige une chorale. Peu importe, car le film ne présente la situation de départ ni à travers la géographie, ni à travers une peinture sociale, mais directement par la première opération menée par Halla contre une immense usine américaine spécialisée dans le traitement de l’aluminium et implantée en pleine nature dans le >>>>>>>
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Vice
Vice : La sexualité peut-elle nous laver du Vice ? Adam McKay Par Michel Bondurand L’attaque commence dès le titre. Vice est un jeu de mot qui permet d’épingler Dick Cheney – le sujet de ce biopic – à travers sa fonction de vice-président de George W. Bush pendant les huit ans de leurs mandats tout en réduisant les deux heures de film à la description substantielle d’une seule caractéristique inhérente à cette personne : son caractère vicieux. Le film d’Adam McKay est un nouveau >>>>>>>
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Synonymes
Synonymes a remporté le Lion d’or au festival de Berlin cette année. Synonymes est une belle bande-annonce, disponible sur toutes les plateformes spécialisées. Synonymes est un excellent pitch pour un dossier de financement ou de production : Yoav (Tom Mercier) fuit Israël et veut s’installer à Paris. Il perd tout lors de son installation. Il est aidé par Emile (Quentin Dolmaire) et Caroline (Louise Chevillotte), un couple de jeunes Parisiens confortablement installés sur la rive >>>>>>>
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Opération Beyrouth
Il serait difficile d’imaginer une production française consacrée à Beyrouth, mais entièrement tournée à Tanger, au Maroc. Cela reste encore tout à fait envisageable aux États-Unis, voire réalisable comme nous le prouve ce dernier thriller politique produit par Netflix, nouveau ténor de la fiction cinématographique et télévisuelle hollywoodienne. Opération Beyrouth est une production typique de la seconde décennie du siècle où cinéma et télévision unissent leurs forces pour revigorer >>>>>>>
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Madame Varda : l’Amour et la Mémoire
Pendant presque dix ans, j’ai enseigné un cours sur la Nouvelle Vague à des étudiant.e.s américaines. Au bout que quelques semestres, alors que je n’arrivais plus à visionner un film de Godard ou de Rivette sans rouler des yeux et soupirer d’ennui, j’ai décidé de focaliser ce cours autour des seules œuvres de Demy et de Varda. Nous étions dans les années 2000 et à cette époque, le cinéma français vibrait d’hommages plus ou moins explicites au travail de ce célèbre couple. Il me >>>>>>>
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L’hommage de genre-ecran à Agnès Varda
Contributrices et contributeurs de genre-ecran rendent hommage à la réalisatrice : – Geneviève Sellier avec "Agnès Varda, seule femme cinéaste de la Nouvelle Vague" – Alison Smith avec "Capter le monde" – Azélie Fayolle avec "Rencontrer Varda" – Michel Bondurand Mouawad avec "Madame Varda : l’Amour et la Mémoire" – Ginette Vincendeau avec "Comment Agnès Varda a « inventé » la Nouvelle Vague" A noter le documentaire diffusé sur Arte vendredi et accessible pendant un mois.
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Grâce à Dieu
Cette question sert de fil rouge à la dernière oeuvre de François Ozon qui nous propose pendant deux heures de comprendre les mécanismes de construction d’une victime. Ce film passionnant et passionné par les humains qu’il observe, ne se préoccupe presque pas des « actes » qui seront décrits – parfois en détails – mais qui ne suffisent pas pour que naisse « la victime ». Il est question de pédophilie dans l’Église catholique. Ici, c’est à Lyon que ça se passe. Ces enfants abusés ne se >>>>>>>
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Drunk
La théorie existe vraiment. À la lecture du pitch de Drunk, on se dit d’abord que l’alibi fictionnel est un peu gros : quatre profs de lycée, également amis proches à l’extérieur du bahut, décident d’expérimenter selon un protocole scientifique la théorie d’un psychiatre norvégien selon laquelle il manquerait 0,5 gramme d’alcool dans le sang « de l’Homme » pour « qu’il » atteigne ses meilleures performances. Les quatre compères, trop heureux de pouvoir se planquer derrière la science >>>>>>>
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Don’t look up : Déni cosmique
__ornement.png__ La fin de notre planète est-elle une information comme une autre ? La sixième extinction des espèces est-elle une histoire comme tant d’autres ? Dans nos fils d’actualité, les rapports du GIEC sur le dérèglement climatique ou ceux de l’IPBES sur l’effondrement de la biodiversité peinent à rivaliser en importance avec les débats politiques ou les résultats du championnat de France de Ligue 1. Dans le tohu-bohu des récits et des images, comment peut-on encore essayer >>>>>>>
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Capharnaüm
Il n’y a vraiment aucune raison que les principaux médias français aiment le dernier film de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki. Après tout, elle n’est que la seule cinéaste femme et arabe qui tourne régulièrement des films vus et reconnus à travers le monde ; elle a juste remporté le prix du Jury au dernier Festival de Cannes et représentera le Liban à la prochaine cérémonie des Oscars à Los Angeles ; enfin, elle est le symbole vivant d’une francophilie réelle qui se sert des >>>>>>>