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Geneviève Sellier
Geneviève Sellier est Professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne. Spécialiste des approches « genrées » du cinéma et de la télévision, elle a publié notamment :
– La Drôle de guerre des sexes du cinéma français, 1930-1956, avec Noël Burch (1996, réed. 2005) ;
– La Nouvelle Vague, un cinéma au masculin singulier (2005) ;
– Ignorée de tous… sauf du public : quinze ans de fiction télévisée française, avec Noël Burch (2014).
Elle a co-dirigé Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d’après-guerre1945-1958 (2015).
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France
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Flickan I Frak / dernière projection:12 septembre
Flickan I Frak (La Fille en queue de pie, 1926) film suédois de Karin Swanström, projeté dans le cadre du programme « Les Pionnières » de la fondation Jérome Seydoux : dernière projection : mercredi 12 septembre
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Flesh and Blood
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Filles de joie
Scénario d’Anne Paulicevich On aimerait soutenir ce film dont l’équipe technico-artistique est majoritairement féminine (co-réalisation, scénario, décors, costumes, photo, montage, co-production), ce qui est rare. C’est une chronique sociale sur trois femmes françaises habitant une cité du Nord qui passent la frontière tous les jours pour se prostituer dans un bordel en Belgique (en fait une maison dans un quartier résidentiel). Elles semblent vivre cette situation comme banale et le film ne montre >>>>>>>
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Faute d’amour
Ces impressions sont celles de quelqu’une qui ne connaît rien à la Russie… mais le réalisateur étant un habitué des festivals occidentaux et en particulier du festival de Cannes depuis 10 ans, il est vraisemblable que sa vision de la Russie s’adresse aussi au public occidental. Contrairement à ce que laissent penser les comptes-rendus de la critique française (le film a reçu le Prix du jury à Cannes en 2017), il y a deux films en un dans Faute d’amour : d’une part une vision assez convenue de >>>>>>>
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Exploser le plafond
https://www.ruedelechiquier.net/les-incisives/360-exploser-le-plafond-.html Avec l’explosion de #MeTooTheatre, le livre de Reine Prat devient d’une actualité brûlante : si les scandales autour des viols, agressions et harcèlements sexuels se succèdent depuis trois ans dans le milieu du cinéma, c’est maintenant le spectacle vivant qui est sur la sellette, celui dont Reine Prat dénonce le masculinisme et l’entre-soi depuis son premier rapport commandé par le ministère de la >>>>>>>
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Entretiens au cinéma du Grütli à Genève
Nulle n’est prophète en son pays : j’ai été invitée à plusieurs reprises par Edouard Waintrop, directeur des Cinémas du Grütli à Genève jusqu’en 2020, pour présenter des films français des années 40 et 50 et des films de la Nouvelle Vague en 2015, puis des films de Jean Grémillon en 2019, et son équipe a eu la bonne idée de mettre en ligne mes présentations et commentaires sur La Vérité sur Bébé Donge (Decoin 1952) et Vivre sa vie (Godard 1962) sur Youtube. Qu’il en soit chaleureusement remercié ainsi que son >>>>>>>
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En thérapie
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En même temps
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En hommage à Michèle Morgan
Parmi les films que tourne Michèle Morgan dans l’immédiat après-guerre, les deux qu’elle tourne avec Jean Marais prennent pour thème central les insuffisances masculines du point de vue des relations amoureuses et affectives : Aux yeux du souvenir (Jean Delannoy, 1948, 4,5 millions d’entrées), Le Château de verre (René Clément, 1950, 1,7 millions d’entrées). Aux yeux du souvenir Aux yeux du souvenir (scénario et dialogues d’Henri Jeanson et Georges Neveux) met en scène la différence d’engagement >>>>>>>
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En hommage à Emmanuelle Riva : Thérèse Desqueyroux
Thérèse Desqueyroux, une bourgeoise rebelle… Thérèse Desqueyroux, adapté du roman homonyme (1927) de François Mauriac par son fils Claude pour Georges Franju (également crédité pour l’adaptation et les dialogues), qui sort en septembre 1962, se construit sur un point de vue empathique avec l’héroïne : ici, c’est l’oppression et l’instrumentalisaton des femmes dans le mariage bourgeois qui est mis en accusation, d’autant plus efficacement que l’intrigue est déplacée dans le contemporain immédiat. On >>>>>>>
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En guerre
Ce film intensément actuel, dont la réussite tient à son immersion dans le monde du travail, sans aucune échappée (pas de romance, y compris sur le lieu de travail), parvient à associer sans aucune fausse note un acteur chevronné, Vincent Lindon, et tout un éventail de non professionnels, dont l’accent de certains témoigne qu’ils ont été recrutés sur place à Agen, là où l’action est censée se passer. Tous les non professionnels portent d’ailleurs leur nom dans le film. Beaucoup d’hommes, tant du côté des >>>>>>>
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En corps
Réalisateur de L’Auberge espagnole (2002), le film qui a rendu mythique le programme Erasmus et ses étudiant.es migrateur/ses, Cédric Klapisch compose sa petite musique du côté du feel good movie à la française : ni cinéma d’auteur, ni comédie franchouillarde, ces films racontent des histoires dans l’air du temps, la solitude des trentenaires dans les grandes villes – Chacun cherche son chat (1996) ou Deux moi (2019), en évitant soigneusement de leur donner une dimension de critique sociale ou politique. >>>>>>>
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En attendant les hirondelles
Ce premier long métrage d’un jeune cinéaste algérien, financé principalement par la France, donne une vision de l’Algérie un peu moins noire que celle qui nous parvient par la presse et même par le cinéma, comme récemment avec Les Terrasses de Merzak Allouache (2015). À travers trois histoires qui s’enchaînent sur un mode poétique à la Prévert, sans souci excessif de cohérence, le film propose une sorte d’état des lieux, modeste mais subtil, de l’Algérie d’aujourd’hui. La question des rapports homme-femme >>>>>>>
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Embrasse-moi / 1
Embrasse-moi fait penser à Aurore, et pas seulement parce que Océanerosemarie a co-écrit et co-réalisé le premier, et a également co-écrit le second, mais parce qu’il relève d’un genre, la comédie romantique, qui, venu des États-Unis, a été acclimaté en France avec succès depuis une vingtaine d’années (Le site Cinétrafic relève plus de 150 occurrences : http://www.cinetrafic.fr/liste-film/4397/1/les-comedies-romantiques-francaises). Mais tous ces films racontent inlassablement des histoires exclusivement >>>>>>>
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El Presidente
Variation intéressante sur les pratiques masculines du pouvoir politique, ce film argentin raconte les premiers pas d’un président argentin fictif mais terriblement vraisemblable, lors d’un sommet latino-américain dans un luxueux complexe touristique de la Cordillère des Andes hivernale. Présenté comme un « homme ordinaire », propulsé par un cacique qui lui sert de mentor, il va se révéler peu à peu comme moins manipulable que son entourage ne le supposait. L’originalité du film est de tisser le privé >>>>>>>
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Effets de genre sur grand écran
Entretien paru dans Les Cahiers de Malagar n° 29, 2020 - Choisir ou subir ? Geneviève Sellier : Agnès, vous avez commencé par être actrice, vous avez fait le conservatoire… Agnès Jaoui : Non. Enfin, je l’ai raté deux fois. J’ai fait je ne sais combien de cours de théâtre et puis l’école de Patrice Chéreau. GS : Et à un moment, et la rencontre avec Jean-Pierre Bacri n’y est pas pour rien, vous avez décidé de passer à l’écriture. Est-ce qu’une frustration éprouvée en tant que jeune actrice par rapport aux >>>>>>>
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Effacer l’historique
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Edmond
Alexis Michalik est un dramaturge et metteur en scène extrêmement doué pour qui le théâtre est avant tout ce que les Américains appellent « entertainment », c’est-à-dire un spectacle jubilatoire où le spectateur en a pour son argent. Sa pièce Edmond, sur la genèse et la création de Cyrano de Bergerac par le jeune Edmond Rostand, d’abord prévue pour être un film, se joue sans interruption depuis 2016 au Théâtre du Palais Royal, ce qui a donné à l’auteur les moyens de faire un film à grand spectacle avec une >>>>>>>
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Downton Abbey II : Une nouvelle ère