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Fatima Ouassak
Fatima Ouassak est politologue, fondatrice et animatrice du Réseau Classe/Genre/Race, réseau d’acteurs universitaires, militants, institutionnels et associatifs qui travaillent sur des projets en lien avec les enjeux d’égalité et d’intersectionnalité. Autrice de "Discriminations Classe/Genre/Race, repères pour comprendre et agir contre les discriminations subies par les femmes issues de l’immigration post-coloniale", Ifar, 2015. Co-fondatrice du Front de mères, syndicat de parents des quartiers populaires.
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US
US, de Jordan Peele est un film d’épouvante et un thriller, à la narration et au dénouement plutôt classiques. L’intrigue s’appuie sur l’angoisse la plus partagée chez les parents, celle éprouvée quand on croit avoir perdu son enfant dans un lieu bondé, une gare, un grand magasin ou une fête foraine. Tous les parents ont en effet perdu leur enfant au moins une fois. Et tous ont passé un sale quart d’heure, à tout imaginer, enlèvement, viol, meurtre. Un quart d’heure qui paraît une >>>>>>>
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Soumaya
Soumaya porte un message politique fort. Les réalisateurs Waheed Khan et Ubaydah Abu-Usayd utilisent le levier artistique et culturel comme moyen de lutter contre l’oppression islamophobe, et tenter de convaincre au-delà des sphères minoritaires et militantes. Braquage du « titre-prénom oriental » D’habitude, les films dont le personnage principal est une femme musulmane, et qui portent un titre-prénom, racontent le combat que mène l’héroïne violée, excisée, mariée ou voilée de force, >>>>>>>
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Sofia
avec Maha Alemi, Lubna Azabal, Sarah Perles Wadjda, Noura, Rachida, Samia, Aïcha, Fatima... et maintenant Sofia... Sofia ... C’est joli ça « Sofia ». Ça sent bon la Méditerranée. Comme un envoutant et sensuel parfum. Un doux parfum aux effluves coloniales. Ainsi, le film de Meryem Benm’Barek s’inscrit dans la longue tradition des films français et francophones dont le titre se réduit, parce que le personnage principal est une femme arabe, à un prénom féminin arabo-musulman. Car >>>>>>>
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Razzia
La révolte populaire gronde actuellement au Maroc, le pays vit au rythme des manifestations et des répressions policières. Avec Razzia, Nabil Ayouch a l’ambition de nous aider à prendre la température de ce temps aux allures pré-révolutionnaires, et surtout de nous en expliquer les causes. Le réalisateur franco-marocain y parvient-il ? Nabil Ayouch a en tout cas pris soin dans Razzia de ne pas bousculer les préjugés de son public cible concernant la société marocaine : tous les clichés >>>>>>>
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Papicha [2]
L’histoire que raconte le film Papicha réalisé par Mounia Meddour se déroule pendant la guerre civile en Algérie, qui a duré toute une décennie, du début des années 1990 jusqu’au début des années 2000. Nedjma (Lyna Khoudri), une jeune étudiante qui vit dans une cité universitaire, veut continuer à vivre sa vie, malgré la terreur qui règne partout dans et à l’extérieur de la cité. Sa grande sœur Linda (Meriem Medjkane), qui est journaliste, est assassinée en pleine rue. Ce drame >>>>>>>
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Mektoub, my love
Le nouveau film d’Abdellatif Kechiche ne raconte pas d’histoire. Il ne se passe quasiment rien, un petit chagrin d’amour tout au plus, l’ambiance quasi-figée est à la carte postale, un peu comme ces vacances qu’on a passées dans le Midi cent fois, et dont on ne se souvient plus du tout. Mais le film est tellement bien travaillé qu’on a l’impression que le fait qu’il ne se passe rien n’est pas de la responsabilité du réalisateur : Kechiche est venu filmer sur cette plage de Sète, et il >>>>>>>
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La Lutte des classes
La Lutte des classes est une comédie sociale à la légèreté trompeuse et au message politique fort, qui a l’ambition de donner à lire et à comprendre les urgences sociales que vit la banlieue aujourd’hui, telles que les voit le réalisateur Michel Leclerc. On y traite des menaces que font peser les musulmans et les Juifs sur le vivre-ensemble, de la violence inouïe dont sont capables les Noirs et les Arabes même quand ils sont en maternelle (armés de leur méchant doudou), et surtout du >>>>>>>
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Dilili à Paris
Lors d’un week-end pluvieux, on se dit que ce serait bien d’emmener ses enfants au cinéma, et que Dilili à Paris, à l’affiche, a l’air très bien : une petite héroïne noire, c’est rare. On y va, en famille donc. Et on regrette, amèrement. Il y aurait tellement de choses à dire sur ce film négrophobe et révisionniste, qui normalise le fait colonial, fait l’apologie des missions civilisatrices de la France, et fait planer sur la société actuelle ce qui ressemble lourdement à une >>>>>>>
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Amin
Avec Samia et Fatima, Philippe Faucon fait partie des cinéastes qui se contentent de titrer leur film, quand il s’agit de Noir.e.s et d’Arabes, par un simple prénom. Signalons simplement qu’avec Amin, il décline cette habitude paresseuse et tellement révélatrice, au masculin. Amin (Moustapha Mbengue) est un ouvrier du bâtiment qui vit dans un foyer de travailleurs en Seine-Saint-Denis, alors que son épouse Aïcha (Mareme N’Diaye) et ses enfants sont restés au Sénégal. Le film raconte >>>>>>>